Épidémiologie
Nous sommes en pleine pandémie (19/03/2020) de coronavirus COVID-19 et si les modèles d'épidémiologie sont un peu éloignés de la vie artificielle, ils présentent beaucoup d'intérêt, car il existe à la fois des modèles macroscopiques et des modèles microscopiques. C'est cette approche qui va nous intéresser et l'on va essayer de représenter des comportements individuels et essayer de voir les conséquences sur l'évolution de l'épidémie. Ceci n'a bien sur qu'une vertu pédagogique et n'est en aucun cas un outil prédictif scientifique. L'actualité avec ses recommandations de distanciation sociale (éviter les contacts) et de confinement nous offre également des voies pour enrichir nos modèles et les questionner et voir en particulier si c'est des mesures efficaces, pour lutter contre la propagation du virus au sein de notre modèle.

On constate clairement que concernant le nombre d'infectés et de victimes le comportement est exponentiel. Nos voisins Rouennais viennent de vivre récemment une catastrophe industrielle avec l'accident de lubrizol, imaginons qu'un nuage toxique létal se soit répandu sur l'agglomération de Rouen. Cet accident a eu lieu la nuit et donc que 90% de la population était chez elle. Si l'on suppose que les habitations sont suffisamment étanches le nombre de victime sera au plus de 10%. De plus une fois le nuage dispersé l'effet létal sera éloigné, en supposant qu'il n'y ait pas de résidu dans l'environnement.