À la fin des années 40 et au début des années 1950, von Neumann s'est intéressé au problème des machines auto-réplicatrices et comme nous l'avons signalé dans la partie introductive de ce chapitre Stanislas Ulam lui proposa de simplifier le problème et étudiant cela dans un monde élémentaire, celui des automates.
À la fin des années 40 et au début des années 1950, von Neumann s'est intéressé au problème des machines auto-réplicatrices et comme nous l'avons signalé dans la partie introductive de ce chapitre Stanislas Ulam lui proposa de simplifier le problème en étudiant cela dans un monde élémentaire, celui des automates.
Von Neumann a tout d'abord proposé un modèle de machine (le kinematon) capable de s'autorépliquer à partir de matériaux présents dans l'environnement et en utilisant un programme.
Le kinematon (la machine) contient une auto-description que la machine interprète comme un programme mais constitue également un composant. Cette description est donc d'abord utilisée pour construire le réplicat et ensuite copiée pour que ce dernier contienne une auto-description.
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@@ -291,7 +291,7 @@ dans les êtres vivants fonctionnels (...) [^3]
L'automate d'origine comporte 29 états et utilise un voisinage de 5 cellules. Chaque cellule est un automate à états finis. La taille de l'automate est de l'ordre de
200 000 cellules. Ces 29 états pour simuler des fils et le transport des signaux. Un enregistrement formé par une succession de cellules encode une suite d'actions que la structure doit effectuer. À l'aide d'une tête d'écriture, cette structure peut créer de nouvelles cellules, permettant ainsi une réplication d'elle-même et de l'enregistrement. Le modèle n'était que théorique. Ce n'est qu'en 1995 qu'une configuration fonctionnelle a été proposée par Renato Nobili et Umberto Pesavento[^4].
En 1968, Edgar F. Codd simplifia largement l'automate en utilisant 8 états.